Une auto-analyse sous forme de poème (ou est-ce l’inverse ?).
Je suppose que je ne suis pas le seul à avoir un comportement compulsif en FIN de journée ?
La peur du noir
Et chaque jour, lorsque sournoisement descend le soir,
je sens en mon être monter un grand désespoir.
Lorsque lentement vers la nuit glissent les heures
mes entrailles sont envahies par une immense peur.
Ma conscience croit venir sa fin proche,
lorsque le spectre du néant s’approche.
Le sommeil est dit-on comme la mort
et mon esprit lui le croit encore.
Il craint la finitude.
C’est ce qui le remplit d’incertitude
et je ne peux faire cesser cette habitude
qui amplifie terriblement mon sentiment de solitude
Cependant lorsque la nuit repose mon corps,
lorsque fatigué de se mouvoir il dort,
mon esprit, lui, au lieu de respecter la trêve
voyage des heures durant dans le monde des rêves.
Ainsi, me dis-je, il me reste donc l’espérance
que lorsque la lumière pour moi sera tout à fait éteinte,
ma conscience continuera à voyager en tous sens
vers des mondes infinis, sans peur et sans contrainte.
Aussi lorsque mon corps prendra son immobile apparence,
imaginez que mon âme, elle, est partie pour ses grandes vacances.
La lumière et l’ombre se jouent de nous chaque jour et par le prisme de nos consciences affûtées nous pouvons selon notre état d’esprit y voir le blanc, le gris où le noir.
Ton texte est beau.
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Merci Fredy ! Il y a, comme toujours, une très belle musique dans tes mots !
Pour moi, pour l’instant, mon esprit est plutôt dans l’obscur que dans le clair… 😉
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Magnifique texte Guy comme toujours
Vibrations des mots
Alchimie des émotions
Un plaisir pour la lecture
Bravo
À bientôt de te lire encore
So
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Merci ! ça te parles,cette angoisse latente quand vient le soir ?
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