Vous savez entre-temps que je m’émerveille toujours de percevoir les coïncidences qui font sens.
Ces jours-ci, j’ai vécu ce qu’on pourrait peut-être appeler une synchronicité rétro-causale.
Késako ?
Je vous explique :
Il y a deux mois, j’ai reçu via Facebook le message d’un lecteur. Il cherchait à se procurer un exemplaire de #Neander, L’homme Nouveau.
Je lui proposai donc de lui expédier un exemplaire dédicacé de l’ouvrage.
Cependant, le temps de ma réponse, trop impatient de découvrir le livre, il l’avait déjà commandé sur BoD.
Je lui suggérai donc d’envoyer ma dédicace par courrier afin qu’il puisse la glisser dans le livre dès réception.
Je l’ai contacté, il y a deux jours pour m’assurer qu’il l’avait bien reçu.
En me répondant, il me fit le commentaire suivant :
Au départ, j’ai eu quelques difficultés à comprendre pourquoi ces approximations dans les noms géographiques… mais j’ai vite compris !
J’ai été conquis par le fil de l’histoire : quelqu’un qui recherche le moyen de vivre ses rêves.
Mais c’était bien.
Ma dernière lecture néandertalienne, c’était la saga de Jean M. Auel… très très long les volumes ! Cependant lorsqu’on connaît la vallée de la Vézère et ses grottes, c’est un régal.
Merci, et au plaisir de lire le prochain ouvrage, Cordialement,
Christophe
Vous comprendrez que ce commentaire me réjouit au plus haut point !
Je rédigeai donc ma dédicace que j’envoyai aussitôt par la poste, comme promis.
La démarche était un peu différente de ce qui se fait d’habitude puisque la dédicace est écrite, la plupart du temps, sur la page de garde du livre avant la lecture de celui-ci.
En l’occurrence, celle-ci était terminée. Que souhaiter de plus au lecteur après ce commentaire ?
J’évoquai l’hypothèse des voyages oniriques qui est développée longuement dans le roman en suggérant la possibilité d’en faire l’expérience.
En revenant à la maison, après avoir déposé ma lettre dans la boite publique du hameau, quelle ne fut pas ma surpris de découvrir le postscriptum suivant que Christophe m’avait envoyé par Messenger !
J’aurai bien aimé faire ce voyage également…
J’avais donc « deviner » son souhait. Je tiens à préciser que je ne connaissais pas Christophe avant qu’il ne commande mon livre et que nous nous sommes jamais rencontrés.
La littérature n’est-elle pas un merveilleux moyen de communication ?