Les acrostiches sont des petits exercices de style. Il s’agit d’écrire des vers dont les premières lettres lues verticalement forme un mot.
La structure contraignante de ces petits poèmes amènent cependant de nombreuses surprises !….

Le premier que j’ai écrit en 1966 ! :

Patrick (mon copain du CES)

Pour le moins, il séduit
Avec son charme de Don Juan.
Toutes les filles sont folles de lui
Rien qu’en le voyant.
Il n’a qu’à lever le petit doigt
C‘est comme ça qu’elles lui tombent dans les bras.
Kleptomane, il leur vole le cœur et la foi
(heureusement que je n’ai pas écrit « le foie ! »)

Beaucoup d’autres ont suivi :

Lucie (une des filles que je n’osais aborder. Elle se reconnaîtra peut-être)(1966)

Légère comme la plume, hante mes nuits
Une douce amazone qui se nomme Lucie.
Cet ange de beauté, aux longs cheveux bruns
Ignore l’amour qui en mon cœur se tient.
Et le sien ne bat pas pour le mien…

Deux acrostiches inspirés par la pluie (1972)

Plic ! Plac !
La goutte,
Une flaque.
Il pleut sur la route
Et le vent me claque.

Pluie.
Le ciel dégouline.
Une, deux, je souris :
Il y a une ondine
Endormie sous la pluie !

De plus récents :

Miro  (à la naissance de mon 2e petit-fils, le 18 mars 2009)

Maintenant, je suis là !
Il fallait que je vienne en ce monde
Regarder si la terre est toujours aussi ronde.
Oh la,la ! C’qu’on est bien dans vos bras !

GuyMi (après ma rencontre avec Michèle en 2009)

Gai, gai, unissons-nous !
Un sentiment si doux
Youpi ! Nous sommes bien partis
Maintenant, c’est pour la Vie
Intensément et à l’infini….

Barbara (pour l’anniversaire de ma fille, en 2011)

Bien sûr je n’oublie pas.
Ah j’ai l’espoir que mon esprit me reste
Rien que quelques années encore en alerte.
Bien sûr je n’oublie pas
Avec quelle vivacité tu vins en ce monde.
Rien ne semblait te retenir une seconde.
Ah quelle cadeau se fut et s’est d’être ton papa !