Lors du premier salon du livre de Sérilhac, j’ai voulu tenir la promesse faite à un ami poète de lire un de ses textes à voix haute. L’endroit et le moment fut mal choisis. La salle était pleine. Il y avait du monde et le brouhaha n’était pas loin du vacarme. Têtu comme pas un bélier, j’ai persisté dans mon intention d’honorer la poésie de l’ami et pour surmonter le bruit de la foule aux cent bouches, j’ai failli par « crié » le poème dans le micro ! Désolé Yann ! Vanité des vanités que de vouloir imposer la poésie dans le tumulte… Cet épisode d’une journée bien chargée en émotions de toutes sortes m’a inspiré le poème suivant :
Des poèmes
J’ai griffonné des poèmes avant d’avoir pu vous parler.
J’ai écrit des poèmes. Mes émotions ne savais exprimer.
J’ai dit des poèmes pour parler de beauté.
J’ai crié des poèmes pour dire mon amitié. J’ai hurlé des poèmes ! Vous ne vouliez pas écouter.
Je chuchoterai des poèmes pour vous dire : « je vous aime. »