Un petit retour sur la cérémonie anniversaire de la plantation de l’arbre de la Paix dans le jardin de l’école de de Sérilhac avec ce poème écrit pour la circonstance
Un arbre dans notre jardin
Cet arbre planté il y a un an dans notre jardin
est pour nous le symbole de nouveaux lendemains.
Comme lui bien enracinés
dans le sol nourricier
de notre terre-mère,
nous tendons nos bras qui espèrent.
Nous les ouvrons sur notre cœur
pour que rayonne notre paix intérieure.
Comme lui nous nous tenons debout
au milieu des cendres de la violence
car nous croirons jusqu’au bout
que la Paix aura bientôt sa chance.
C’est pourquoi nous cultivons
en nous, autour de nous, la graine de confiance
qui – nous l’affirmons. oui, nous osons ! –
de la peur aura un jour raison.
Ensemble, le cœur rempli de bienveillance
arrosons de nos larmes de joie et d’espérance
cet arbre qui parce qu’il a survécu à l’innommable
nous convainc que de la Paix le monde est capable.
Sérilhac le 30/09/2016
En préparant ma conférence et en écrivant ce poème, je me suis demandé si nous ne devrions pas modifier notre vocabulaire et ne plus utiliser le terme « non-violence ».
En effet, nous savons que notre subconscient « n’entend » pas les négations et ne retient donc à chaque fois le mot « violence ».
D’autre part, être non-violent, c’est être et lutter contre, donc dans le combat, la dualité. Ce qui est aussi une forme de violence.
Ne vaudrait-il, dés lors, pas mieux d’ « œuvrer pour » comme dit Edmond le cochon,
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