Grosse déception en arrivant sous le chapiteau de « Lire à Limoges », ce vendredi matin.
Cela ressemblait à un mauvais poisson d’avril !
Comme j’amenais moi-même mon
stock de
livres, il n’y avait pas de place sur les tables déjà lourdement chargées de montagnes de livres des « nationaux ».
C’est à dire, les grosses pointures, les
vedettes du salon.
Le premier jour est plutôt réservé aux « régionaux » que nous sommes.
On a donc poussé les kilos de livres (tous ces arbres !) des « vedettes » pour me faire une place. Place que je me suis empressé d’agrandir largement…
A coté de moi sur la table, les tas de « Souvenirs » d’André Ferréol, à gauche et les tonnes des romans de Yasmina Khadra, LA vedette du salon, à droite.
Ce monsieur, arrivé tard le soir, n’a pas daigné nous saluer…


En plus, la photo que j’ai envoyée par courriel est restée bloquée dans les connexions internet et n’a pu être imprimée pour figurer sur le portique au-dessus de ma tête.
Toute la journée, je verrais les regards des visiteurs scruter les photos et les noms affichés sans parfois même m’apercevoir.
Dès les premiers moments, les visiteurs du salon ne cessent de me questionner : « Il n’est pas là ? » « Quand vient-il ? ».
Ils viennent pour la grosse vedette bien sûr !
Il y a même une dame qui me dit : « Il n’y a personne ? »
« Comment ? Mais, moi je suis là ! »
Bref, mon ego, en prend bien pour son grade !
Je « ne le sens pas » et j’ai bien envie de remballer tout et de revenir à Sérilhac, travailler au jardin…
En désespoir de cause, je téléphone à Michèle pour lui expliquer la situation.
Et là – ô miracle ! – ! Ayant « ouvert » la possibilité de me libérer de mon engagement, voilà que, alors que je n’ai pas encore raccroché, une dame s’intéresse ostensiblement à mes bouquins…
Finalement, je suis resté et j’ai bien fait !
J’ai battu mon record de vente établi la semaine d’avant.
Et, comme toujours lors des salons, j’ai établi de bons contacts.
En fait, je me suis servi toute la journée de la situation si décevante le matin, comme argument pour attirer l’attention des visiteurs :
« Contrairement à mes voisins, je suis un auteur indépendant, auto-édité et donc libre, et qui essaie de se faire sa place à côté des grands ! »
La plupart des visiteurs que j’arrivais à interpeller furent sensibles à mon argumentation.
Je reviendrai donc à « Lire à Limoges »
…si on veut bien de moi ! 😉
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