Levons la pâte !


Levons la pâte !

Souci du matin :
il faut nourrir le levain.
Bientôt du bon pain !

Cette fois-ci, un haïku qui ne parle de la nature…quoique ?
Dans le levain, ce qui fait fermenter le mélange farine et eau, ce sont des petites bêtes dont on a si peur et qu’on chasse à grands coups de produits chimiques car elles nous apportent des maladies : les bactéries !
Pourtant, ces petits animaux sont à l’origine de la vie sur terre ! Et, elles vivent en symbiose dans notre corps…

C’est pourquoi, lorsque j’ajoute chaque matin un peu de farine et un peu d’eau (de source qui coule à notre robinet !), J’ai l’impression de nourrir ces précieuses aides qui travaillent à la confection du levain…
Je les encourage aussi de la voix : »Allez, mes petites bactéries ! Travaillez bien ! » 🙂
C’est une occupation pleine de de sérénité et de conscience. J’ai l’impression d’être dans un acte très zen. Je pense à la pratique de la Pleine Conscience préconisée par Tich Nath Hahn : » Merci, petit nuage ! »…
http://villagedespruniers.net/

Et puis, il y a le pain !
Je cuis du pain une fois par semaine. J’utilise de la farine bio d’épeautre et de froment, de l’eau (de source) et du levain.
J’ai choisi depuis quelque temps d’entretenir en continu un levain vivant…Auparavant, je  gardais un pâton (c’est-à-dire, une boule de pâte prélevée à la préparation du pain) que je gardais au frigo entre deux préparations. Je le réactivais la veille en rajoutant farine et eau. Mais le levain n’était pas toujours réussi…

J’ai repris récemment cette occupation que j’avais laissé durant une bonne dizaine d’années. J’y trouve une joie à fois renouvelée grâce au sensations ressenties. Joie du travail à la main, contact de la pâte, odeur du levain, senteur du pain qui cuit dans la maison…et quel bon goût ! Et tout ça, avec des produits naturels…

Je préfère travailler la pâte à la main. Malaxer, pétrir la pâte, la claquer sur le plan de travail,… m’apporte beaucoup de plaisir.
Dès la première fois où j’ai pétris la pâte, il y a plus d’une décennie,  j’ai « retrouvé » des gestes ancestraux. Pourtant, je n’ai jamais vu faire du pain chez mes parents.
Je me souviens cependant de ma mère qui préparait la pâte à crêpes dans un grand saut (elle y ajoutait de la bière pour faire lever la pâte).

Mais j’ai de qui tenir ! Mes grand-parents tenaient une boulangerie-pâtisserie !
Patisserie Wattrelos (2) recadrée
C’est sans doute pour ça que l’on dit que je suis une « bonne pâte » !

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